Antoine Lemaire

Antoine Lemaire

Ascension

Un centre d’interprétation de l’énergie dans le parc du Luberon

Photographie de maquette

Photographie de maquette

Plan de Situation

Plan de Situation

Réalisé dans le cadre d’un studio de projet de S7 dans le département Matières sensibles à L’ENSA Marseille, le projet s’est organisé en 3 temps. Le but du Studio était de partir d’une recherche formelle ex-situ qui nous mènerait petit à petit à intégrer les éléments du projet d’abord en plan, en coupe, puis en façade, et enfin dans le site.

Un premier temps de recherche a été consacré à une recherche en volume à partir d’une règle simple. Dans un cube de dimension 15*15*15cm, il fallait soustraire exactement 30% du vide de ce cube. On a alors mené de nombreux essais en maquettes carton jusqu’à trouver la forme finale.

Maquette finale en carton gris du volume

Maquette finale en carton gris du volume

Maquette du vide en carton gris

Une fois la forme aboutit, nous avons mené un deuxième travail de recherche, une recherche matérielle qui questionne la matérialité. J’ai donc décidé d’explorer la matière plâtre en essayant de créer un cube avec une double matérialité. Une matérialité brut de décoffrage, lisse sur les faces intérieures du vide, et une matérialité poreuse, altérée sur les faces extérieures du cube.

Matérialité Piment espelette

Matérialité Piment espelette

Matérialité, Herbe de provences

Matérialité, Herbe de provences

Matérialité 3

Matérialité 3

Une fois ces tests de matérialité réalisés nous avons dû transformer notre forme finale en carton en une forme reprenant la matérialité explorée ci-dessus. J’ai donc coulé la forme ci-dessous.

Cube de matière

Cube de matière

Cube de Matière

Cube de Matière

Suite à ce premier travail exploratoire en maquette, la seconde étape du travail est de transformer cette forme en plan et en coupe. Pour cela j’ai essayé de retransmettre l’idée de ma forme en plan en gardant ces dimensions, ses limites.

Au Rez-de-Chaussée, on va trouver deux entrées, une entrée pour le public et une entrée pour les chercheurs. Cela me permet de séparer les flux. Dans le hall d’entrée en double hauteur ouvert au public, on trouve un escalier qui nous permet de monter dans le cube et parcourir le projet à travers un parcours ascensionnel jusqu’à l’espace d’exposition dans le dernier étage du projet.  En montant petit-à-petit dans le projet on découvre des cadrages sur le paysage qui évolue en fonction de la hauteur dans le projet (vue sur la vallée, vue sur la cyme des arbres, vue sur les montagnes, etc…) et on découvre les différents espaces du projet.

Dans tout mon projet j’ai voulu développer cette idée d’un parcours, depuis le Rez-de-chaussée jusqu’au R+4 à travers différentes séquences. On commence par le hall d’entrée, puis ensuite on accède à la bibliothèque, puis la terrasse, et enfin les salles d’exposition. Puis une fois en haut on redescend par un autre escalier descendant qui permet de créer une boucle jusqu’au Hall d’entrée Public.

Pour les chercheurs, depuis le RDC ils ont accès au R+1 à leur halle d’expérimentation ainsi que leurs bureaux qui sont éclairés en second jour par le hall d’entrée. Au RDC, ils ont à disposition une salle de conférence ainsi qu’un espace capable d’accueillir des représentations.

Rez-de-Chaussée

Rez-de-Chaussée

R+1

R+1

R+2

R+2

R+3

R+3

 

R+4

R+4

Coupe BB

Coupe BB

COUPE CC

COUPE CC

Coupe DD

Coupe DD

Une fois le travail en plan et en coupe effectuée, il a fallu travailler les façades. J’ai essayé de créer des façades qui soit organisées par des règles géométriques simples. Pour les fenêtres, j’ai travaillé avec le nombre d’or autour de deux déclinaisons de fenêtres. Des cadrages qui sont inscrits dans un carré. Et des fenêtres permettant d’accéder à l’extérieur qui sont inscrites dans un parallélépipède.

Façade NORD

Façade NORD

Façade OUEST

Façade OUEST

Façade EST

Façade EST

Façade SUD

Façade SUD

Une fois ces deux étapes terminées, nous avons dû implanter notre projet dans le site. Le site est situé dans le parc du Luberon près de la commune de Saint-Christol. Le parc du Luberon est le lieux d’implantation des anciens sites de lancements nucléaires français. Les 18 sites de lancements sont répartis sur l’ensemble du plateau d’Albion. Ils sont constitué d’un grand carré plat de environ 200 mètres de côté.

Le site sur lequel je me suis implanté est situé dans un vallon entourée de forêts. On y accède par un grande route qui relie Revest-Du-Bion à Montsalier. Il y a un petit hameau de 5 maisons proche du site. Pour décider de mon implantation, j’ai choisis d’utiliser le terrassement artificiel qui a été réalisé à la création du site nucléaire. Cette différence de niveau entre le Nord du terrain et le sud du terrain me permet de créer un jeu de niveau. Cela me permet de recréer mon idée de parcours ascensionnel à l’échelle du site.

On accède d’abord au niveau inférieur, le parking. Il est arboré pour permettre aux voitures d’être dissimulées et d’être à l’ombre. Ensuite les visiteurs accèdent à un premier niveau par des rampes. C’est une esplanade qui fait face à l’angle de mon projet et qui permet aux visiteurs de l’observer pour en saisir ces dimensions. Depuis cette esplanade les visiteurs peuvent accéder au RDC du projet ou bien emprunter une rampe qui permet de faire le tour du projet en le découvrant. Une fois en haut du parcours extérieur, une rampe permet aux visiteurs d’accéder directement à la terrasse principale du projet. Ils découvrent un cadrage sur le paysage, sur les montagnes du Luberon (voir Photo de maquette en début d’article).

ÉTAT DES LIEUX

ÉTAT DES LIEUX

Plan Masse

Plan Masse

Coupe paysagère

Coupe paysagère

Ce semestre a été l’occasion de porter une attention particulière aux détails constructifs. Le structure porteuse du projet est en béton blanc.  A l’intérieur le béton est laissé apparent. Les planchers sont en béton et par dessus je rajoute un parquet en bois. En bas de chaque murs intérieur est installée une plainte en pierre pour rappeler la matérialité du site et protéger les murs des coups. Sur la terrasse, j’ai utiliser des dalles de pierres posées sur des plots pour le sol. Pour les salles d’exposition j’ai décidé d’éclairer l’espace de manière zénithale. On peut voir cela à travers le détail des fenêtres ci-dessous. Pour éviter  que les oeuvres ne soit touché par de la lumière directe j’ai mis en place des brises soleil sous les fenêtres zénithales comme on peut voir sur la coupe détail ci-dessous.

Détails

Détails

Coupe détail

Coupe détail

Façade Détail

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PHOTO DE MAQUETTE

PLANCHE :

 

 

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