Festival des cabanes
Équipe: Guilhem Clipet, Aloïs-Lagier Lomer, Antoine Lemaire, Valentin Leymarie, Roxane Roussel
Le concours du festival des cabanes organisée par l’architecte David Hamerman, propose aux architectes et aux étudiants, de penser l’architecture d’une cabane, élément primitif de l’architecture, appelant aux rêves et à l’imagination de leurs usagers. Ils organisent le concours pour sensibiliser l’ensemble des acteurs de la région sur la question du grand territoire et sur la manière de s’installer sur ce site si vaste. La cabane amène à se poser la question de sa matérialité pour s’intégrer dans le Grand paysage. La matérialité devient magnifier quand elle s’assemble, se mesure, et résonne dans le territoire. Le territoire choisi se situe sur la communauté des communes des sources du lac d’Annecy. Ce territoire s’étend sur 167 km2. Sept communes ont accepté de participer à l’opération en proposant chacune un ou plusieurs sites potentiels de projets. Chacun de ses sites proposent des spécificités géographiques et une qualité de ses paysages qui en font des lieux remarquables.
Le site qui nous a été attribué se situe sur la communes de Marlens. La cabane vient s’installer sur le plan d’eau de la commune où les habitants viennent pécher et se balader. Pour intervenir dans se site nous avons effectuer un premier travail d’analyse pour faire ressortir les caractéristiques essentielles que nous avons voulu aborder.
Nous avons choisis de participer à ce concours pour se confronter à cette projection de la cabane qui est pour nous l’élément le plus primaire de l’architecture mais qui demande une finesse de pensée dans la conception de celle-ci. Avant de projeter la cabane, nous avons décider de suivre un fil rouge autour duquel notre cabane évoluerai.
Notre pensée s’est orientée autour de l’horizon. L’horizon, c’est la rencontre entre le ciel et la terre. Il évoque un infini qui est difficilement perceptible sur le site proposé. Notre cabane va renouer avec celui-ci en proposant une expérience visuelles, sensibles, et corporelles aux usagers qui pratiqueront la cabane. Cela se traduit par un grand volume cubique en bois à l’intérieur du quel la lumière naturelle pénètre par des fentes lumineuses. Ce volume se trouve traversé par un vide qui perce le toit et le plancher de la cabane pour créer un lien entre le ciel et l’eau du lac. Le soleil pénètre par cette ouverture et éclaire la cabane à la manière du panthéon de Rome mettant en valeur l’eau du lac dans lequel il se reflète. Chaque usager est invité à s’asseoir les pieds dans l’eau pour profiter de la fraicheur du lac et la lumière du soleil innervant la cabane.
C’est un lieu pour penser, s’isoler et réfléchir sur l’horizon disparu.
