Antoine Lemaire

Antoine Lemaire

Architecture Fantôme

Projet D’Art Plastique Semestre 4: Les Architectures Fantômes

 

Lors de mon quatrième semestre, j’ai réalisé en groupe avec Aloïs Lagier–Lomer, Phu An N’Guyen et Mélanie Stasica en Art plastique un projet basé sur l’oeuvre de Yoko Ono « Pieces dedicated to George Maciunas, the Phantom architect ». Cette oeuvre rassemble différents Aïku basés sur des architectures fantômes liées à différents phénomènes naturels. Nous avons traité l’architecture fantôme suivante:

Architecture Fantôme #08 : Construire une maison dont les murs n’auront d’existence qu’avec le spécifique effet de prisme créé par le coucher du soleil.
Si nécessaire certains murs (ou parties de mur) peuvent être d’un matériau autre que la lumière.

Après la lecture de cette architecture fantôme, nous avons commencé a effectuer des recherches sur les phénomènes naturels de la lumière, comment est-elle constituée, qu’est qui fait sa spécificité, comment la maitriser etc…  Nous avons été conseillé par l’Artiste marseillais Étienne Rey qui nous a aidé dans nos recherches sur les phénomènes de la lumière en rapport avec son travail.

Au début nous sommes partis sur l’idée de rendre visible à tous, des phénomènes invisibles du soleil. Pour cela nous avons mené un travail de recherche en maquette mise face au coucher de soleil pour en voir les effets sur celles-ci.

Suite à cela nous avons recentré notre travail sur un moment spécifique du coucher de soleil, le dernier moment où le soleil touche l’horizon.  Ce moment est le dernier instant où le soleil est au dessus de l’horizon avant qu’il n’aille s’éteindre derrière l’horizon.

Cela implique un travail sur une temporalité limitée qui serait révélée à un moment de l’année, quand le soleil se coucherait à un endroit précis.

Pour cela nous avons choisis d’implanter notre installation sur le site des Goudes à Marseille. Nous nous sommes installés au milieu des bunker en ruine et en avons repris la forme et les codes de ceux-ci pour notre installation. Orientée face à l’horizon notre installation en béton est recouverte de miroir pour la fondre dans le paysage et qu’elle se révèle au moment où le coucher de soleil se reflèteraient dedans.

Nous pénétrons dans l’installation par un escalier qui nous mènent dans un espace ombragé où la seule vision possible sur l’horizon se fait à travers une fente qui cadre l’horizon lointain.

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